Projet de territoire de Coeur d'Essonne : nos contributions
Orge Hurepoix Environnement a participé activement aux ateliers consacré au projet de territoire dans le cadre du Conseil Local de Développement. Hors du cadre des ateliers, nous avons également transmis "100 propositions d'actions" pour engager notre agglomération dans la voie de l'économie circulaire et la transition énergétique.ce sont ces propositions que nous communiquons avec cet article.
Préambule : notre vision Globale
Si l’agglomération du Cœur d’Essonne jouit d’un incontestable dynamisme
économique, d’un bon niveau d’équipements collectifs, d’une assez bonne mixité sociale,
elle souffre de plusieurs difficultés et risques :
- La consommation excessive de terres agricoles a compromis l’équilibre ville-campagne
- L’agglomération en dépit de ces 203 000 habitants n’est pas une métropole régionale : elle n’a pas de centre attractif qui structure la vie collective et la convivialité et de surcroit ses centres villes traditionnels périclitent sous l’influence de zones commerciales « utilitaires » et de pôles d’attraction extérieurs (Paris principalement)
- Un « brouillard » de déplacements individuels règne, il est difficile à dissiper en raison de l’absence de centralité vivante structurante qui permettrait de substituer aisément un réseau local de transport en commun à haute disponibilité.
- Des pollutions majeures, notamment de l’air
- Un aménagement du territoire qui renforce la dépendance envers la circulation automobile
Il faut noter que le point 2 n’est pas du tout perçu par les élus
locaux, il n’en n’a jamais été question dans la présentation du projet de
territoire mais il est vrai qu’il pourrait s’appliquer de manière symétrique
pour la plupart des communautés d’agglomération de banlieue parisienne et la
chose est devenue « normale » pour tous.
Nous identifions avec intérêt les objectifs marquants des élus locaux
pour ce projet de territoire :
- L’horizon choisi 2030 permet de construire une action cohérente, durable et mesurable dans ses effets
- Le souhait affiché de s’inscrire dans une perspective de développement « durable » et d’économie circulaire est formellement en phase avec les objectifs que nous défendons
Nous demandons que ce projet de territoire, à l’horizon 2030, soit
l’occasion de reconsidérer les projets en cours qui entraineront la destruction
de 500 hectares de terres agricoles et sont en contradictions avec les
objectifs affichés de préservation de l’équilibre ville/campagne.
Globalement OHE souhaite la mise en place d’une Démarche TEPCV (Territoire A Energie Positive pour la Croissance Verte) et de transition énergétique (4et5) résolu
pour notre agglomération et nous militons pour que soient établies des limites à l’urbanisation, pour une politique concertée de la nature en ville et très clairement pour un objectif ambitieux et atteignable (vu le peu d’exploitations agricoles qu’il reste)
d’une agglomération 100% « Bio » en 2030.
Nous nous interrogeons sur la mise en cohérence entre la démarche de projet de territoire engagée et les objectifs fixés par l’Etat dans le cadre de la démarche Plan Climat Air Energie Territoire (PCAET) qui revêt un caractère obligatoire et devrait être finalisée par l’agglomération du Cœur d’Essonne dans le cadre d’une consultation citoyenne, avant la fin de l’année 2018. (2) Ce qui pose aussi un problème de calendrier.
A travers sa stratégie, le PCAET doit
poursuivre, à minima, les orientations suivantes :
- la réduction des émissions de gaz à effet de serre,
- le renforcement du stockage de carbone,
- la maitrise de la consommation d’énergie,
- la production et consommation d’EnR, énergies de récupération etstockage,
- le développement des réseaux de chaleur,
- les productions bio-sourcées à usages autres qu'alimentaires,
- la réduction des émissions de polluants atmosphériques et de leur concentration,
- l’évolution coordonnée des réseaux énergétiques,
- l’adaptation au changement climatique.
Les échéances connues ne permettront pas de garantir que les objectifs retenus dans ce projet de territoire respectent les objectifs ci-dessous imposés par l’Etat dans le cadre de la loi de transition énergétique; en conformité avec les mesures prises par la COP 21 ( la politique énergétique française devra répondre à cinq grands objectifs, les quatre premiers à l’horizon 2025-2030, le dernier à l’horizon 2050 :
- réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre
- diminution de 30% de la consommation d’énergies fossiles
- part du nucléaire ramenée à 50% de la production d’électricité
- part des énergies renouvelables portée à 32% de la consommation énergétique finale
- division par deux de la consommation finale d’énergie
L’avis du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE), du 28 février 2018 et intitulé « Comment accélérer la transition énergétique ? Avis sur la mise en œuvre de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) »
mérite à cet égard une attention particulière .
Nos propositions ci-après ne couvrent pas tous les aspects du projet de
territoire, certains sortent de notre compétence et pour d’autres, comme les
déchets, nous manquons encore d’un bilan pour effectuer des propositions
utilisables.
Propositions
1 - cohérence territoriale et démocratie locale
1.1
|
|
Objectif
2030
|
Améliorer la cohérence territoriale
|
Argument
|
Il faut cesser de penser le territoire comme une
addition de fiefs municipaux ou chaque seigneur local veut sa zone d'activité
et son centre commercial.
La cohérence du territoire suppose également de
prendre en compte les faiblesses du territoire que sont le trafic automobile
saturé, des commerces de proximité, par exemple à Arpajon et St Michel sur
Orge, qui subissent la concurrence des grands pôles commerciaux et du
e-commerce, et enfin des activités logistiques trop présentes sur le
territoire.
Le méga entrepôt d’Ollainville aura une surface
de 28 000 m2, celui de Brétigny sur Orge dédié au e commerce aura une
superficie 142 000 m2.
L’équilibre dans le zonage urbain doit être pensé
globalement au niveau de l'agglomération ce qui est la meilleur garantie
d'une réutilisation rationnelle des actuelles friches industrielles et cela
veut peut être dire que certaines fiches industrielles doivent changer de
destination : devenir des espaces de loisirs, des zones d'habitation, par
exemple.
La contrainte légale relative aux logements
sociaux est devenue une « tarte à la crème » de l’urbanisation
facile (il manque 562 logements pour couvrir les contraintes légales, moins
de 1% du parc existant, l’effort principal est derrière nous)
|
Actions
possibles
|
-
contractualiser des objectifs communs au travers du
projet de territoire
-
évaluer objectivement les avantages et inconvénients à
fusionner certaines communes
-
poursuivre la mutualisation des moyens
|
Actions de
communication
|
-
poursuivre dans la durée le recours à la démocratie
participative
|
Cible
|
Les élus, les acteurs locaux
|
Une culture du tableau de bord
1.2
Objectif
2030
Mesurer l’impact de l’action locale en termes de
développement soutenable, économie circulaire et limitation du changement
climatique
Argument
Le développement soutenable et plus encore
l’économie circulaire sont des concepts nouveaux et la pratique qu’ils
induisent s’invente au jour le jour. Il y a des risques d’effets pervers,
d’erreur et des possibilités d’amélioration. Pour ajuster, il faut pouvoir
mesurer ce qu’on a réalisé et ce qui reste a faire
Actions
possibles
-
Mettre en place un tableau de bord du développement
soutenable, avec des indicateurs permanent
s
autorisant une vision sur le long terme, un document réactualisé chaque année
qui permette de suivre les résultats de l’action publique et d’identifier les
éventuels effets indésirables qu’elle pourrait produire. La consommation des
terres agricoles doit figurer en premier lieu
.
-
Autres indicateurs utiles :la qualité de l’air, la
répartition des usages des moyens de transport, la réduction des déchets et
l’amélioration de leur recyclage, la qualité de la biodiversité et de l’eau
des rivières, la formation des salariés au service de la transition
énergétique créatrice d’emplois , le nombre d’embauches de jeunes et des
moins jeunes, les dysfonctionnements des transports en commun, le temps passé
dans les bouchons sont des indices importants.
-
Mettre en place un comité de suivi du développement
soutenable dans l’agglomération
-
Permettre un accès en lecture du
tableau de bord depuis le site internet de
l’agglo
Actions de
communication
Associer les acteurs locaux à la définition de la
batterie d’indicateurs
Cible
tous
1.2
Objectif
2030
Mesurer l’impact de l’action locale en termes de
développement soutenable, économie circulaire et limitation du changement
climatique
Argument
Le développement soutenable et plus encore
l’économie circulaire sont des concepts nouveaux et la pratique qu’ils
induisent s’invente au jour le jour. Il y a des risques d’effets pervers,
d’erreur et des possibilités d’amélioration. Pour ajuster, il faut pouvoir
mesurer ce qu’on a réalisé et ce qui reste a faire
Actions
possibles
-
Mettre en place un tableau de bord du développement
soutenable, avec des indicateurs permanent
s
autorisant une vision sur le long terme, un document réactualisé chaque année
qui permette de suivre les résultats de l’action publique et d’identifier les
éventuels effets indésirables qu’elle pourrait produire. La consommation des
terres agricoles doit figurer en premier lieu
.
-
Autres indicateurs utiles :la qualité de l’air, la
répartition des usages des moyens de transport, la réduction des déchets et
l’amélioration de leur recyclage, la qualité de la biodiversité et de l’eau
des rivières, la formation des salariés au service de la transition
énergétique créatrice d’emplois , le nombre d’embauches de jeunes et des
moins jeunes, les dysfonctionnements des transports en commun, le temps passé
dans les bouchons sont des indices importants.
-
Mettre en place un comité de suivi du développement
soutenable dans l’agglomération
-
Permettre un accès en lecture du
tableau de bord depuis le site internet de
l’agglo
Actions de
communication
Associer les acteurs locaux à la définition de la
batterie d’indicateurs
Cible
tous
2 – Restaurer la biodiversité
2.1
Objectif 2030
Restaurer
la biodiversité en reliant entre eux par des continuités biologiques les
espaces boisés de l’agglo
Argument
Le
modèle agricole dominant a favorisé une standardisation du paysage, la
destruction des continuités biologiques au détriment de la biodiversité.
La
naturation en ville participe de façon décisive à la prévention des
inondations et du réchauffement climatique ;
Actions possibles
restaurer
des continuités biologiques, notamment en utilisant les axes de circulation
(routes et chemins vicinaux), donc sur le domaine public
Actions
de
communication
Concertation
à prévoir avec les agriculteurs.
Cible
Les
élus
2.2
Objectif
2030
Réaliser la
naturation en ville
Restaurer la biodiversité
Réduire l’impact de la minéralisation des villes
Argument
procéder à une revégétalisation systématique de nos
zones urbaines pour préserver, développer la biodiversité et résister aux
effets du réchauffement climatique.
Actions
possibles
-
inscrire dans les cahiers des charges la végétalisation
des murs et toitures
-
réintroduire le végétal dans les aménagements urbains
-
favoriser la multiplication des toitures et murs végétalisés
(attention cela peut supposer des dispositifs permanents et entretenus,
notamment pour l’arrosage)
-
Actions de
communication
Sensibiliser les responsables économiques locaux
au rôle de la nature en ville, à l’intérêt en termes d’image commerciale à
végétaliser les bâtiments qu’ils gèrent
Cible
Les élus, les aménageurs, les services techniques.
Les responsables économiques pour ce qui concerne
le domaine privé
2.3
Objectif
2030
Restaurer la biodiversité
Argument
La végétalisation en ville est à la fois un
vecteur de biodiversité et un élément de qualité de vie partagé par tous
c’est également un bon moyen pour réduire les effets de la minéralisation des
sols
Actions
possibles
-
Adhérer à l’échelon intercommunal à l’Agence Régionale
de la Biodiversité d’Ile de France récemment mise en place
-
Imposer systématiquement des parcs de stationnement
perméables, en lien avec l’Agence Régionale de la Biodiversité (pour des
solutions techniques au coût financier maitrisé)
-
Mettre en œuvre un plan vert sur le
territoire communal en partenariat avec la région d’Ile de France : si c’est communal ou est le rôle de
l’agglo ?
-
Développer des classes de découverte de la biodiversité
pour les élèves d’école primaire en partenariat avec l’association LPO
comme le fait notamment la Communauté Paris
Saclay
-
Réaliser un atlas de la biodiversité intercommunale en
lien avec l’Agence Régionale de la Biodiversité
d’Ile de France
-
Participer à la journée internationale de l’arbre
chaque 21 mars,
-
établir un plan cohérent de pénétration de la nature en
ville, incluant une politique de l’arbre en ville, le recensement
systématique des arbres remarquables
-
création d’une
chartre de l’arbre en ville pour l’agglo, en partenariat avec les
associations locales d’environnement, à laquelle toutes les communes
adhèreront,
Actions de
communication
Cible
Les élus, les services techniques, Les
responsables économiques, les responsables d’établissements scolaires
2.4
Objectif
2030
Protéger les espaces naturels menacés par le
mitage
Argument
les espaces naturels de l’agglo sont assez
stables en apparence mais dans certains secteurs (les bords de l’Orge)
ils sont menacés par une urbanisation rampante
parfois ancienne qui ne respectent pas toujours les règlements d’urbanisme.
Les maires sont souvent en situation difficile pour y remédier
Actions
possibles
-
structurer au niveau de l’agglomération un pôle
ressource, référent sur le mitage urbain, comme le recommande la préfecture
(juin 2017), compte tenu de la complexité des procédures de lutte contre les
constructions illégales
-
créer une DUP pour protéger les joncs marins sur
Brétigny-saint germain - Leuville en concertation entre municipalités, agglomération,
département
et AEV et SAFER avec
un
budget pour agir. Déterminer un
périmètre d’intervention englobant le moins d’habitations possibles
-
améliorer la connaissance du mitage (combien de
constructions illégales ?) des propriétés en déshérence
-
tenir un registre des propriétaires concernés par un
espace naturel protégé, les inciter à vendre à l’amiable, régulièrement,
créer un fond commun d’intervention pour y répondre
-
Certaines parcelles pourraient sans doute faire l’objet d’une mise en
culture en bio, ce qui serait compatible avec les objectifs de biodiversité
et d’espace naturel du secteur
-
Nous suggérons une
convention mairies concernées/agglomération CEA/AEV/département (au titre des
ENS et de l’agriculture en circuit court) visant à mettre en place des moyens
administratifs à agir et des moyens financiers.
Actions de
communication
Campagnes
récurrente auprès des propriétaires concernés pour leur suggérer de
vendre à
la collectivité publique
(plus de 600 propriétaires)
Cible
Les municipalités, les acteurs des espaces
naturels (AEV, département)
Pour
information : document de la préfecture sur le mitage (aspect légal)
«
La complexité des procédures permettant de maîtriser les constructions
illégales, peut justifier que les communes s’organisent au niveau de leur
intercommunalité afin de structurer un pôle ressource, référent sur ce
sujet. »
2.1
Objectif 2030
Restaurer
la biodiversité en reliant entre eux par des continuités biologiques les
espaces boisés de l’agglo
Argument
Le
modèle agricole dominant a favorisé une standardisation du paysage, la
destruction des continuités biologiques au détriment de la biodiversité.
La
naturation en ville participe de façon décisive à la prévention des
inondations et du réchauffement climatique ;
Actions possibles
restaurer
des continuités biologiques, notamment en utilisant les axes de circulation
(routes et chemins vicinaux), donc sur le domaine public
Actions
de
communication
Concertation
à prévoir avec les agriculteurs.
Cible
Les
élus
2.2
Objectif
2030
Réaliser la
naturation en ville
Restaurer la biodiversité
Réduire l’impact de la minéralisation des villes
Argument
procéder à une revégétalisation systématique de nos
zones urbaines pour préserver, développer la biodiversité et résister aux
effets du réchauffement climatique.
Actions
possibles
-
inscrire dans les cahiers des charges la végétalisation
des murs et toitures
-
réintroduire le végétal dans les aménagements urbains
-
favoriser la multiplication des toitures et murs végétalisés
(attention cela peut supposer des dispositifs permanents et entretenus,
notamment pour l’arrosage)
-
Actions de
communication
Sensibiliser les responsables économiques locaux
au rôle de la nature en ville, à l’intérêt en termes d’image commerciale à
végétaliser les bâtiments qu’ils gèrent
Cible
Les élus, les aménageurs, les services techniques.
Les responsables économiques pour ce qui concerne
le domaine privé
2.3
Objectif
2030
Restaurer la biodiversité
Argument
La végétalisation en ville est à la fois un
vecteur de biodiversité et un élément de qualité de vie partagé par tous
c’est également un bon moyen pour réduire les effets de la minéralisation des
sols
Actions
possibles
-
Adhérer à l’échelon intercommunal à l’Agence Régionale
de la Biodiversité d’Ile de France récemment mise en place
-
Imposer systématiquement des parcs de stationnement
perméables, en lien avec l’Agence Régionale de la Biodiversité (pour des
solutions techniques au coût financier maitrisé)
-
Mettre en œuvre un plan vert sur le
territoire communal en partenariat avec la région d’Ile de France : si c’est communal ou est le rôle de
l’agglo ?
-
Développer des classes de découverte de la biodiversité
pour les élèves d’école primaire en partenariat avec l’association LPO
comme le fait notamment la Communauté Paris
Saclay
-
Réaliser un atlas de la biodiversité intercommunale en
lien avec l’Agence Régionale de la Biodiversité
d’Ile de France
-
Participer à la journée internationale de l’arbre
chaque 21 mars,
-
établir un plan cohérent de pénétration de la nature en
ville, incluant une politique de l’arbre en ville, le recensement
systématique des arbres remarquables
-
création d’une
chartre de l’arbre en ville pour l’agglo, en partenariat avec les
associations locales d’environnement, à laquelle toutes les communes
adhèreront,
Actions de
communication
Cible
Les élus, les services techniques, Les
responsables économiques, les responsables d’établissements scolaires
2.4
Objectif
2030
Protéger les espaces naturels menacés par le
mitage
Argument
les espaces naturels de l’agglo sont assez
stables en apparence mais dans certains secteurs (les bords de l’Orge)
ils sont menacés par une urbanisation rampante
parfois ancienne qui ne respectent pas toujours les règlements d’urbanisme.
Les maires sont souvent en situation difficile pour y remédier
Actions
possibles
-
structurer au niveau de l’agglomération un pôle
ressource, référent sur le mitage urbain, comme le recommande la préfecture
(juin 2017), compte tenu de la complexité des procédures de lutte contre les
constructions illégales
-
créer une DUP pour protéger les joncs marins sur
Brétigny-saint germain - Leuville en concertation entre municipalités, agglomération,
département
et AEV et SAFER avec
un
budget pour agir. Déterminer un
périmètre d’intervention englobant le moins d’habitations possibles
-
améliorer la connaissance du mitage (combien de
constructions illégales ?) des propriétés en déshérence
-
tenir un registre des propriétaires concernés par un
espace naturel protégé, les inciter à vendre à l’amiable, régulièrement,
créer un fond commun d’intervention pour y répondre
-
Certaines parcelles pourraient sans doute faire l’objet d’une mise en
culture en bio, ce qui serait compatible avec les objectifs de biodiversité
et d’espace naturel du secteur
-
Nous suggérons une
convention mairies concernées/agglomération CEA/AEV/département (au titre des
ENS et de l’agriculture en circuit court) visant à mettre en place des moyens
administratifs à agir et des moyens financiers.
Actions de
communication
Campagnes
récurrente auprès des propriétaires concernés pour leur suggérer de
vendre à
la collectivité publique
(plus de 600 propriétaires)
Cible
Les municipalités, les acteurs des espaces
naturels (AEV, département)
3 – Développement soutenable et économie circulaire
3.1
|
|
Objectif
2030
|
Développer les énergies renouvelables et
Améliorer le bilan énergétique de l’agglo
produire 10% des besoins en électricité
domestique de l’Agglo
utiliser les toitures des zones d’activité
|
Argument
|
Aujourd’hui les fermes solaires sont
rentables : La plus grande ferme solaire de l’IDF ouvre en 2020 à
Marcoussis, 14 ha - 20 millions d'€ investi en partenariat avec le Sigeif et Engie :
L’électricité produite couvrira la consommation énergique d’environ 11 400
habitants alors que Marcoussis en compte 8 200. CEA ne dispose pas de
d’un espace comparable à réhabiliter (comme Marcoussis) mais dispose de
plusieurs dizaines d’ha de toitures de zone d’activité inutilisé.
|
Actions
possibles
|
-
Installer systématiquement des panneaux solaires sur les toitures des bâtiments des zones
d’activité (de plus de 3000 m2 ?) et tendre vers des bâtiments a
énergie positive
-
Tout nouveau bâtiment d’activité à partir de 202x
doit être à énergie positive ou au moins disposer d’une « éco-toiture » (panneaux solaires
ou végétalisée)
|
Actions de
communication
|
Sensibiliser les responsables économiques sur la
rentabilité du solaire, l’intérêt en terme d’image
|
Cible
|
Les responsables économiques pour ce qui concerne
le domaine privé
|
3.2
|
|
Objectif
2030
|
Développer un savoir-faire en ingénierie du
solaire
|
Argument
|
L’installation de fermes solaires sur les
toitures des zones d’activité peut se heurter à plusieurs difficultés :
-
L’acteur économique concerné ne souhaite pas se
disperser sur un autre métier que le sien
-
L’installation de fermes solaires en toiture peut
nécessiter de développer un savoir-faire spécifique (règlementations, normes
techniques du bâtiment,
sécurité,
installation…)
|
Actions
possibles
|
-
créer une structure
économique
(statut à définir, coopérative, société mixte …) en partenariat avec un
acteur de l’énergie, prenant en charge le démarchage commercial,
l’ingénierie, l’installation, la commercialisation et la gestion de
l’électricité produite prioritairement sur les ZAC de l’agglo mais dans une
logique d’industrialisation du savoir-faire et de la création locale
d’emploi, un marché plus vaste peut être visé. En matière d’énergies
renouvelables, il faut faire ce qu’on a fait pour le logement avec la Sorgem
-
dans cette approche la toiture peut-être
« louée »à son propriétaire qui n’a alors pas besoin de se
disperser sur un autre métier que le sien
|
Actions de
communication
|
|
Cible
|
Les responsables économiques du domaine privé
|
3.3
|
|
Objectif
2030
|
Réduire de 30% la consommation électrique lié à
l’éclairage public
Préserver l’entomofaune
|
Argument
|
23 950 points d’éclairage public : parvenir
à l’horizon 2030 à un éclairage public qui préserve plus l’entomofaune et
soit plus économe en énergie en préservant le sentiment de sécurité et le
confort d’éclairage
|
Actions
possibles
|
-
utiliser les lampes dont le spectre lumineux est moins
perçu par les insectes (orange-vert) là ou l’éclairage public doit être
continu
-
supprimer les éclairages superflus (l’église de
Marolles est violemment éclairée toute la nuit, à quoi bon ?)
-
utiliser des dispositifs de détection de présence là où
la circulation (piétons et véhicules) est trop discontinue pour justifier un
éclairage nocturne permanent
étudier si l’éclairage intermittent peut
s’accompagner d’une alimentation par dispositif solaire intégré (économie de
génie civil pour relier au réseau électrique)
|
Actions de
communication
|
|
Cible
|
L’Agglo, ses services techniques, les aménageurs,
la Sorgem
|
3.4
|
|
Objectif
2030
|
Améliorer le bilan carbone/énergie du bâti public
de 30% ( ?)
Les bâtiments publics neufs ou rénovés seront
systématiquement à énergie positives
|
Argument
|
Dans une optique de développement soutenable et
d’économie circulaire, les collectivités publiques peuvent être exemplaires,
d’autant qu’il est plus facile d’agir sur des questions qui relèvent de la
seule compétence des élus.
Les travaux
sur les bâtiments publics représentent un poste limité et un impact
calculable sur les budgets
|
Actions
possibles
|
-
Inscrire systématiquement cette contrainte dans les
appels d’offre
-
Mesurer systématiquement le bilan cout/avantage
énergétique
-
Avoir un recensement du patrimoine immobilier des
collectivités par classe de consommation énergétique
|
Actions de
communication
|
Communiquer auprès des administrés sur les
objectifs et réalisations de CEA en matière de
|
Cible
|
Les élus, la maitrise d’ouvrage
|
Gestion des Déchets
Pour Réduire les
déchets à la source et accroitre la part du recyclage nous aurons besoin d’un
diagnostic déchet actualisé : 35 024 tonnes d’ordures ménagères (soit 431
kilo par foyer et par an), 6 404 tonnes de déchets recyclables collectés
(18.28%), bilan d’utilisation des composteurs
ð
A
repréciser ultérieurement
3.5
|
|
Objectif
2030
|
Réduire les déchets dans une perspective
d’économie circulaire
Réduction des coûts de traitement et limiter la
consommation d’énergie non renouvelable, limiter les rejets de gaz à effets
de serre
|
Argument
|
|
Actions
possibles
|
-
recycler localement
(via Semavert)
le compost produit
localement auprès des agriculteurs de CEA
-
développer l’usage
des composteurs dans les bâtiments collectifs
-
retour aux
emballages réutilisables (consignés) :
Inciter les
entreprises (localement implantées) à produire avec des emballages
réutilisables
-
développer les
recycleries et repar-café dans chaque quartier de la ville
|
Actions de
communication
|
-
campagne de sensibilisation à l’économie circulaire
-
campagne de sensibilisation au gaspillage alimentaire
dans les écoles
|
Cible
|
Responsables du traitement des
déchets. Les responsables économiques du
domaine privé, Responsables d’établissement scolaire.
Tous, via des manifestations publiques ou les
journaux locaux
|
4 - Ne plus consommer un hectare supplémentaire de terres agricoles
4.1
|
|
Objectif
2030
|
Equilibre ville campagne. Préserver 24% de la
surface de l’agglo en terres agricoles
|
Argument
|
Dans son projet de territoire, L’agglo se
présente comme préservant un équilibre ville-campagne. Cela est louable mais est
impossible à tenir si l’urbanisation se poursuit au rythme actuel. Il faut
rapidement freiner le processus. Parmi les moyens d’y parvenir le principal
est d’organiser la « pénurie » des espaces disponibles à
l’urbanisation
Par ailleurs les zones agricoles en limite de
zones naturelles jouent un rôle de zone tampon pour la biodiversité.
La mise en œuvre de l’économie circulaire passe
par des circuits courts et donc le maintien d’une agriculture de proximité
|
Actions
possibles
|
-
Remettre en culture les délaissés de fond de vallée de
l’orge (ancien vergers et potager retournées en friche)
-
Globaliser les projets de ZAC et minimiser la
consommation de terres agricoles, Reconsidérer globalement l’avenir des
secteurs Valvert /ba217 de manière à libérer plusieurs hectares
supplémentaires pour l’agriculture
-
En concertation avec les municipalités, passer en ZAP
les terres agricoles exposées : zones tampons entre zones urbaines et
zones naturelles (exemple terrains de Brétigny situés entre le quartier
Clause et le parc régional des joncs marins), passer en ZAP les terres
agricoles de meilleure qualité
-
Donner une compétence agricole à l’agglomération, en la
dotant d’un fond d’acquisition foncière agricole et de développement de
l’agriculture de proximité
-
Favoriser le développement des jardins familiaux
|
Actions de
communication
|
|
Cible
|
Propriétaires fonciers non bâtis
|
4.2
|
|
Objectif
2030
|
Redynamiser
les « friches urbaines » et les centre villes
|
Argument
|
|
Actions
possibles
|
-
Redynamiser les centres et les quartiers de nos villes en y
installant en priorité les nouvelles surfaces et activités économiques et
commerciales, ce qui implique d’évaluer systématiquement l’impact de la mise
en place des ZAC sur le commerce de cœur de ville.
-
Pour ce qui concerne les zones d'activités en
déshérence, évaluer l'intérêt et la faisabilité
d’une requalification en zone d'habitat
quand on est en limite de zone de vie.
-
Donner la priorité à la suppression des friches urbaines et à la
réhabilitation des zones d'activité économiques existantes et donc
reconsidérer l’engagement de nouvelles ZAC à la mise en place d’un plan de
résorption des friches industrielles.
-
Taxation des friches commerciales
(sous réserve que l’agglomération d’une
marge de manœuvre sur ce sujet)
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Actions de
communication
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Communiquer publiquement un indicateur
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Cible
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Propriétaires de locaux commerciaux vacants
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4.3
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Objectif
2030
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Réduire le
nombre de logement vacants dans nos villes, pour un retour des habitants
dans les centres urbains.
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Argument
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Le nombre des logements vacants augmente alors
que la population augmente aussi ( +21,5% entre 2008 et 2013). Nous
regrettons que le diagnostic ne détaille pas les raisons de cette
augmentation. Il peut s’agir du désir d’habiter un logement bénéficiant de
tout le confort moderne et que l’on trouve plus souvent en périphérie. Aussi
la frilosité des propriétaires à louer face aux litiges de plus en plus
fréquents.
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Actions
possibles
|
-
Inventaire précis et détaillé des logements vacants
-
Réhabilitation des logements du centre-ville (mise aux normes, et avec
des stationnements voitures).
-
Remettre des commerces de proximité.
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Actions de
communication
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Communiquer publiquement un indicateur
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Cible
|
Propriétaires de logements vacants
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5 - Une agglo 100% bio pour 2030, un territoire sans pesticides
5.1
Objectif
2030
Une agglo 100% bio pour 2030, un territoire sans
pesticides
Argument
l’Ile de France accuse un retard notoire en
matière d’agriculture bio alors que celle-ci se développe à un rythme
supérieur a 10% par an. Il reste une cinquantaine d’agriculteurs dans
l’agglomération, et plus de 20% d’entre eux sont éligibles à la retraite
avant 2030.
Actions
possibles
-
Gérer, accompagner la conversion au Bio en s’appuyant
notamment sur les transmissions des exploitations lors des départ en retraite
-
Faciliter la conversion au bio en offrant des débouchés
pendant la phase de conversion, avant obtention du label
-
Viser l’objectif de 25% de bio local dans les cantines
à l’horizon 2025
-
La ferme de Bressonvilliers (ex INRA) doit devenir un
centre d’excellence du Bio (voire un centre de formation à l’agriculture
bio ?)
-
Effectuer un bilan de l’état des sols, des fossés et
des ruisseaux de l’agglo en termes de pollutions
-
Rappel : Donner une compétence agricole à
l’agglomération, en la dotant d’un fond d’acquisition foncière agricole et de
développement de l’agriculture de proximité
Actions de
communication
Communiquer publiquement sur cet objectif pour
drainer les jeunes agriculteurs bio en recherche d’exploitation
Cible
Les agriculteurs
5.1
Objectif
2030
Une agglo 100% bio pour 2030, un territoire sans
pesticides
Argument
l’Ile de France accuse un retard notoire en
matière d’agriculture bio alors que celle-ci se développe à un rythme
supérieur a 10% par an. Il reste une cinquantaine d’agriculteurs dans
l’agglomération, et plus de 20% d’entre eux sont éligibles à la retraite
avant 2030.
Actions
possibles
-
Gérer, accompagner la conversion au Bio en s’appuyant
notamment sur les transmissions des exploitations lors des départ en retraite
-
Faciliter la conversion au bio en offrant des débouchés
pendant la phase de conversion, avant obtention du label
-
Viser l’objectif de 25% de bio local dans les cantines
à l’horizon 2025
-
La ferme de Bressonvilliers (ex INRA) doit devenir un
centre d’excellence du Bio (voire un centre de formation à l’agriculture
bio ?)
-
Effectuer un bilan de l’état des sols, des fossés et
des ruisseaux de l’agglo en termes de pollutions
-
Rappel : Donner une compétence agricole à
l’agglomération, en la dotant d’un fond d’acquisition foncière agricole et de
développement de l’agriculture de proximité
Actions de
communication
Communiquer publiquement sur cet objectif pour
drainer les jeunes agriculteurs bio en recherche d’exploitation
Cible
Les agriculteurs
6 - Déplacements
6.1
|
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Objectif
2030
|
Réduire l’usage de la voiture sur les trajets
domicile-travail intra-agglo et agglo voisines
|
Argument
|
L’usage de la voiture est surreprésenté dans les
trajets de proximité
|
Actions
possibles
|
-
Faire une étude pour identifier les freins à l’usage du
vélo électrique sur les courts trajets
-
Mettre en
place de Vélib et
« Vélib
électriques », intégrés dans un réseau cohérent
-
Poursuivre l’amélioration du réseau d’itinéraires doux
en supprimant les discontinuités.
-
Accroitre la fréquence dans les transports en commun
-
Développer le co-voiturage et l’auto-partage :
Mise en place d’aires de co-voiturage, c’est-à-dire des
zones ou on stationne quelques instant en affichant sa destination. Voitures
en libre-service (comme pour les Vélib )
-
Privilégier les modes actifs de déplacement, la marche
et le vélo (incitations financières pour ceux qui vont au travail à pied ou
vélo)
-
Rendre la voirie cyclable en sécurité, aménager des
circuits continus et des stationnements vélos abrités et sécurisés aux abords
des lieux publics (gares, écoles, places de marchés) et des commerces en centre-ville.
-
Aménager la rue (l’ensemble des éléments de la chaine
de déplacement) pour le piéton et PMR.
|
Actions de
communication
|
-
améliorer l’information sur la disponibilité des
transports en commun
-
mettre à disposition une application pour téléphone
permettant de géolocaliser le prochain bus à venir et de déterminer l’heure
probable d’arrivée à destination
|
Cible
|
tous
|
6.1b
|
|
Objectif
2030
|
Réduire
la part de la voiture dans tous les types d'usage, notamment sur les trajets
domicile-travail, au sein de l'Agglo et au-delà (en liaison avec les
politiques départementale et régionale)
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Argument
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l'usage
de la voiture est surreprésenté dans les trajets courts (jusqu'à 5-10km),
avec les conséquences désastreuses en matière de pollution et d'émission de
GES.
|
Actions
possibles
|
-
Privilégier l'usage des modes alternatifs (transports en commun,
auto-partage, covoiturage...) et actifs (marche, vélo, VAE...) par diverses
mesures incitatives
-
Accélérer la mise en place du schéma directeur des itinéraires cyclables sur
les 21 communes de l'Agglo, actuellement en cours d'élaboration. Pour un
réseau structuré, hiérarchisé, des itinéraires confortables et sûrs et un
jalonnement lisible et complet.
-
Mise en place, dans chaque commune, d'une circulation apaisée par une
généralisation de la vitesse à 30km/h (Ville à 30 km/h) et l'adoption
d'aménagements de voirie appropriés, favorables au dvpt des modes actifs.
-
Mise en place d'un programme d'amélioration des itinéraires piétonniers
(trottoirs et sentiers) continus, sécurisés et accessibles à tous (PMR).
-
Demander aux entreprises, publiques et privées, l'adoption d'un plan de déplacements
d'entreprise (PDE) comportant un ensemble de mesures incitatives pour les
modes alternatifs dans les déplacements domicile-travail et intra-entreprise
: auto-partage et co-voiturage, parc à vélos et VAE au sein de l'entreprise,
mise en place de l'indemnité kilométrique vélo (IKV)
-
Adopter une politique en faveur de l'intermodalité, facilitant les échanges
entre divers modes de déplacement aux points de rencontre (gares RER,
stations et gares routières...
-
Mise en place systématique d'un plan de stationnements nombreux, confortables
et sûrs (arceaux, abris sécurisés, consignes, Véligo dans chaque gare...)en
de nombreux points de l'Agglo : gares, écoles, gymnases, terrains de sport,
commerces et centres commerciaux, marchés, bâtiments publics, places
publiques...
-
Création sur l'Agglo (gare routière Valvert ?) d'une centrale des mobilités
(en interaction avec plusieurs annexes périphériques dans les communes)
comprenant : un centre d'information sur les transports et les modes actifs
dans l'Agglo, un atelier vélo participatif, un vélo-école, un garage à vélos
sécurisé, des consignes, des recharges pour vélos à assistance électrique
(VAE), une location de vélos, etc.
-
Adhésion de l'Agglo à l'Association à l'Association des villes et territoires
cyclables (AVTC) : près de 1500 collectivités territoriales en France, aucune
en Essonne.
-
Pour tous projets importants, tous aménagements en matière de déplacements,
mise place d'une concertation, préalable et continue, avec les usagers et
leurs associations représentatives
|
Actions de
communication
|
Campagne
pluriannuelle d'information et de sensibilisation auprès des habitants de
l'Agglo sur les alternatives au tout-automobile, ainsi qu'une grande
manifestation communautaire annuelle (VELORUTION CDEA) en faveur du vélo, VAE
et autres modes actifs
|
Cible
|
6.2
|
|
Objectif
2030
|
Réduire l’usage de la voiture en favorisant le
télétravail
Objectif 2030 : 2 jour de télétravail sur 5,
pour 20%
des salariés
|
Argument
|
Le transport qui consomme le moins est celui que
l’on ne fait pas. Le télétravail est une solution adaptée pour de nombreux
salariés du tertiaire mais de nombreux freins subsistent, chez les employeurs
(visibilité du travail fourni) et les salariés (perte de la coupure entre vie
personnelle et vie professionnelle)
|
Actions
possibles
|
-
accroitre la couverture fibre optique
-
contractualiser avec des employeurs des objectifs
prévisionnels de télétravail
|
Actions de
communication
|
-
rencontrer les parties concernées localement pour
identifier les « plus » nécessaires au développement du télétravail
et les sensibiliser à la problématique des transports
|
Cible
|
Tous
|
6.3
|
|
Objectif
2030
|
Réduire les embouteillages et les temps de déplacements
pour aller au travail.
Favoriser l’emploi local
|
Argument
|
Les embouteillages = une perte de temps par
une immobilisation des compétences et aussi d’argent, 20 milliards /an en
France (source Le Figaro).
|
Actions
possibles
|
-
faciliter les mutations et l’emploi de proximité: en
priorité, et pour l’exemple, dans les secteurs publiques.
-
contractualiser avec les employeurs l’étalement des
horaires de prise du travail.
|
Actions de
communication
|
-
Communiquer publiquement sur cet objectif et
sensibiliser les chefs d’entreprises et les responsables administratifs des
services publiques à la problématique des transports.
|
Cible
|
Dirigeants, chefs d’entreprises.
|
6.4
|
|
Objectif
2030
|
Réduire le sentiment d’insécurité
Sécurité notamment dans les transports et
déplacements en ville.
|
Argument
|
Le diagnostic ne fait pas état du sentiment
d’insécurité dans l’agglo CEA. En recul, mais cette année encore 37%
de la population essonnienne estime
ressentir un sentiment d’insécurité (source « Victimation et sentiment
d’insécurité en IDF rapport de mars 2018») avec un maximum dans le RER.
|
Actions
possibles
|
-
Améliorer la Gestion urbaine des espaces publiques
(propreté des rues, éclairage et entretien des bâtiments, espaces verts
insuffisants)
-
Ne faudrait-il pas revenir à une version actualisée de
la police de proximité ?
|
Actions de
communication
|
-
Communiquer publiquement et objectivement sur cet
objectif
|
Cible
|
Les maires
|
L’eau : un enjeu de territoire
Nos propositions complètent notre précédente communication. Elle s’appuie sur le
document du Syndicat de l’Orge intitulé : « qualité des eaux superficielles du bassin de l’orge aval 2016 »
La vallée de l’Orge (et ses affluents) est un élément structurant de notre territoire
. Elle est la plus naturelle des trames bleues,
véhiculant la biodiversité au cœur des villes de notre agglomération, pour autant que ses eaux soient de qualité
La qualité de ses eaux impacte aussi la Seine. Nous sommes dans une logique de
bassin dans laquelle chaque partie concourt à la qualité globale.
Les rivières sont les exutoires ultimes de nos rejets, la qualité de leur eau est un marqueur de la qualité globale de notre environnement et de l'empreinte de l'activité humaine.
Un travail important d'amélioration de la qualité de l'eau a été accompli depuis
plusieurs décennies grâce au Sivoa,
avec des résultats tangibles, cependant le bilan 2016 du syndicat de l'orge
montre clairement que pour aller au-delà de la qualité "moyenne", les
actions globales (stations de traitement des eaux, bassins de rétention,
suppression des clapets), menées sous sa seule responsabilité, ne peuvent
suffire.
Les analyses de l'eau mettent en évidence la présence de plusieurs polluants
majeurs d'origine anthropique :
- l'ammonium, nitrates et nitrites issus majoritairement de l'activité
agricole
- les
composés phosphatés issus de
l'activité agricole et également des usages ménagers (détergents)
- des résidus de combustion d' hydrocarbures issus des transports automobiles et véhiculés par les eaux de ruissellement
En quantité moindre, on trouve également des produits actifs à très faibles doses : métaux lourds, pesticides.
Une part de ses intrants est transportée par les eaux pluviales. Une autre part importante provient d'une mauvaise séparation entre réseaux d'eaux usées et d'eaux pluviales. Ces dysfonctionnements relèvent de la responsabilité
des collectivités
locales, même si la plupart du temps il s'agit de responsabilité passive, résultant de la non-action pour apurer le passif lié à l'urbanisation ancienne.
Conformément à la directive Cadre sur l’eau (DCE 2000/60/CE) l'objectif 2027 d’atteindre
« le bon potentiel écologique et le bon état chimique » de l’orge et
de ses affluents induit que les collectivités
publiques ne se soustraient plus à leurs
obligations en raison de budgets insuffisants. C'est aussi pourquoi nous
pensons que l'amélioration de la
qualité
de l'eau doit participer au projet de territoire, d'autant que les horizons de programmation sont très proches.
On peut distinguer 3 types d'interventions correctives :
La suppression des déversoirs d'orage 'facilement' identifiables et qui peuvent
probablement bénéficier de l'aide du Syndicat de l'Orge
La suppression des réseaux unitaires qui sont des opérations lourdes et qui bénéficient également de l'aide du Syndicat de l'Orge
La suppression des mauvais branchements (canalisations d'habitations de personnes privées se connectant à tort sur le réseau des eaux pluviales qui sont plus difficile à identifier et sera nécessairement une opération à long terme à l'échéance incertaine.
Compte tenu de la constance de l'effort à mener et de l'impact potentiel sur les budgets eau des administrés , l'agglomération aura intérêt à accroître sa maîtrise du coût d'exploitation des réseaux et des décisions d'investissement , en étendant les missions de la régie publique< à la gestion de la production d'eau potable et au traitement des eaux usées.
Accessoirement il faut noter que certaines communes de l'agglomération relèvent du bassin de la Juine et n'échappent pas pour autant au devoir d'amélioration. Ainsi on a pu identifier à Marolles l'existence d'un déversoir d'orage proche de la nouvelle caserne de pompiers qui a été à l'origine en 2016 d'une pollution significative des fossés reliés au ruisseau du Mauvais Temps qui se déverse dans le marais d'Itteville puis dans la Juine.
Comme indiqué précédemment la pollution par les nitrates et nitrites est importante et son origine principale est clairement l'activité agricole. Elle génère aussi des pollutions secondaires sérieuses (phosphates, pesticides).
La transition progressive à l'agriculture biologique constituerait un moyen utile de réduire ces pollutions. Cela conforte également l'enjeu territorial que recouvre la gestion de l'eau.
Comme indiqué précédemment la pollution par les nitrates et nitrites est importante et son origine principale est clairement l'activité agricole. Elle génère aussi des pollutions secondaires sérieuses (phosphates, pesticides).
La transition progressive à l'agriculture biologique constituerait un moyen utile de réduire ces pollutions. Cela conforte également l'enjeu territorial que recouvre la gestion de l'eau.
Techniquement, le Syndicat de l'Orge ne peut pas suivre toutes les pollutions. Il reste donc
un travail sur le long terme pour identifier les sources possibles de
pollutions domestiques qui adviennent sur notre territoire et sur lesquelles
nous pouvons agir.
Nous citerons un exemple de question qui mériterait d'être évalué : si aujourd'hui on procède à la récupération des pots de peinture non consommées, il n'est prévu aucune consigne et aucun dispositif pour récupérer les eaux de nettoyage des ustensiles après peinture. Cela peut sembler dérisoire mais faisons un calcul simple : si en moyenne un particulier est amené à repeindre toute ou partie de son
appartement tous les 15 ans, et que cette opération aboutit à déverser en moyenne 15 litres d’eau chargés en peinture, ce sont chaque année dans notre agglomération 75000 litres d’eau fortement polluée qui devront être retraités. Dans une optique d’économie circulaire le confinement de cette
pollution au plus près de la source est souhaitable. Pourquoi ne pas envisager des ateliers de réflexion, incluant les distributeurs (grandes
surfaces du bricolage) de produits potentiellement polluants pour identifier quelles solutions réalistes et économiques pourraient être mises en
œuvre ?
Dans le rapport «qualité des eaux superficielles du bassin de l’orge aval 2016 », la qualité biologique du Blutin apparait insuffisante. Actuellement le cours du Blutin affluent de l’orge est entièrement canalisé, y compris sur les 2 segments à ciel ouvert : en arrivant vers l’Orge et en bordure de la cité de la Marinière. L’artificialisation du cours n’a pas de justification fonctionnelle, la renaturation permettrait le développement de biodiversité et nécessitera une concertation entre le syndicat de l’Orge et les collectivités locales.
Enfin nous pensons que « le bon potentiel écologique» de l’Orge et de ses affluents passe aussi par une politique ambitieuse et volontaire de sanctuarisation d’espaces naturels en bord de rivière. Un nouvel élan doit être donné à l’acquisition foncière du parc régional des joncs marins à Brétigny, menacé par le mitage, une DUP doit enfin être produite et les différents partenaires
publiques doivent se concerter, à cette fin.
Propositions
1 - cohérence territoriale et démocratie locale
1.2
|
|
Objectif
2027
|
Améliorer la qualité chimique
des eaux de surface
|
Argument
|
Toutes les pollutions ne sont
pas nécessairement mesurées par le Syndicat de l’orge (en raison de la
multiplicité des agents chimiques possibles) , elles sont cependant
identifiables et des solutions sont à évaluer dans la concertation.
|
Actions
possibles
|
ateliers de réflexion, incluant
les distributeurs de produits potentiellement polluants pour identifier
quelles solutions réalistes et économiques
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Actions de
communication
|
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Cible
|
distributeurs de produits
potentiellement polluants, services techniques des collectivités publiques,
partenaires liés à l’environnement
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2 – Restaurer la biodiversité
2.1
|
|
Objectif 2027
|
Restaurer la biodiversité
, Renaturation du cours du Blutin
|
Argument
|
Actuellement le cours du Blutin affluent de l’orge est entièrement
canalisé, y
compris sur les 2 segments
à ciel ouvert : en arrivant vers l’orge et en bordure de la cité de la
marinière (il s’agit d’un affluent du Blutin, non du cours
principal.
L’artificialisation du cours n’a pas de justification fonctionnelle,
la renaturation permettrait le développement de biodiversité.
Nota : Nous ignorons quels sont les propriétaires des parcelles
concernées (publics ? privés ?).
|
Actions possibles
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Renaturation du cours du Blutin sur les parties visibles
|
Actions
de
communication
|
Agir de concert avec le syndicat de l’Orge
|
Cible
|
3 – Développement soutenable et économie circulaire
3.1
|
|
Objectif
2027
|
Supprimer 100% des déversoirs d’orage et
une part significative des réseaux unitaires. Réduire le nombre de
branchements eaux usées erronés
|
Argument
|
Une autre part importante des pollutions de l’Orge provient d'une
mauvaise séparation entre réseaux d'eaux usées et d'eaux pluviales. Ces dysfonctionnements relèvent de la
responsabilité
des collectivités
locales, même si la plupart du temps il
s'agit de responsabilité passive, résultant de la non-action pour apurer le
passif lié à l'urbanisation ancienne.
|
Actions
possibles
|
-
Actions concertées avec le syndicat de
l’orge pour Supprimer 100% des déversoirs d’orage et une part significative
des réseaux unitaires
-
Planifier des campagnes de vérification des
réseaux d’eaux usées (exploration par drones ?) assorti d’une obligation
à remettre aux normes les dispositifs erronés
|
Actions de
communication
|
|
Cible
|
tous
|
Gestion des Déchets
Pour Réduire les
déchets à la source et accroitre la part du recyclage nous aurons besoin d’un
diagnostic déchet actualisé : 35 024 tonnes d’ordures ménagères (soit 431
kilo par foyer et par an), 6 404 tonnes de déchets recyclables collectés
(18.28%), bilan d’utilisation des composteurs
ð
A
repréciser ultérieurement
3.2
|
|
Objectif
2027
|
Réduire les effluents chimiques dans le
réseau d’eaux usées
|
Argument
|
Il n’y a pas aujourd’hui de processus
défini pour la récupération des eaux de nettoyage lorsque des particuliers
font des travaux de peinture. Ce qui veut dire que celles-ci sont évacuées
par le réseau collectif des eaux usées.
Si on considère qu’en moyen un particulier
refait ses peintures intérieures tous les quinze ans et qu’il consommera
environ 15 litres d’eau pour le nettoyage des ustensiles, Chaque année ce
sont en moyenne 75000 litres d’eau fortement polluée qui devront être
retraitées par le syndicat de l’orge. Hors l’indice de qualité chimique de l’orge
est celui qui doit le plus être amélioré. Ne pourrait-on pas intercepter
« à la source » une grande partie de ce flux ?
|
Actions
possibles
|
-
Préconiser le jetable pour les ustensiles
de peinture (pinceau, récipients)
-
équiper les déchetteries d’un dispositif de
récupération
|
Actions de
communication
|
|
Cible
|
5 - Une agglo 100% bio pour 2030, un territoire sans pesticides
4.1
|
|
Objectif
2027
|
Améliorer la qualité des eaux de surface
|
Argument
|
Une part important de la pollution
chimique de l’Orge résulte de l’activité agricole et transite par le réseau
des eaux pluviales. Le passage progressif au Bio permettrait de la réduire
sensiblement
|
Actions
possibles
|
-
Aides
locales à la transition au Bio
-
Fournir des débouchés locaux pour cette
production (optique d’économie circulaire et de sécurisation de la demande)
|
Actions de
communication
|
|
Cible
|
Partenaires agricoles
|
6 - Déplacements
6.1
|
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Objectif
2027
|
Améliorer la qualité des eaux de surface
|
Argument
|
Réduire l’usage de l’énergie fossile dans
les transports permettrait de réduire la quantité de résidus de leur combustion
transportés dans les eaux fluviales
|
Actions
possibles
|
-
Développer l’usage des circulations douces
-
Développer l’usage de véhicules électriques,
notamment pour les transports en commun
|
Actions de
communication
|
|
Cible
|
Tous les usagers de la route, STIF
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